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R1. Liffré - Rannée-La Guerche, dimanche (15 h 30).
Rannée-La Guerche croit au maintien
Porté par un regain de forme en 2025, le Racing garde ses chances de maintien.
C’est clairement dans l’ADN du Racing Club Rannée-La Guerche de ne rien lâcher. Dernier de la poule B au mois de janvier, après la trêve hivernale, le club s’est ensuite remobilisé et a enchaîné une bonne série, permettant ainsi de garder toutes ses chances de se maintenir en Régional 1.
C’est d’ailleurs ce qui transpire des propos tenus par l’entraîneur Erwan Danilo : « On est toujours en course. C’est vrai que, depuis janvier, on a réglé quelques problèmes. On est sur quatre victoires, trois nuls et deux défaites. C’est plutôt un parcours d’une équipe de milieu tableau. »
Sept points à aller chercher
Un regain de forme qui s’est notamment traduit par un résultat encourageant face à la très sérieuse formation lamballaise, dimanche dernier (1-1). « C’est un nul vraiment logique, assure le technicien guerchais. Aujourd’hui, on est plus constant et on a pu regarder Lamballe dans les yeux. »
Actuellement onzièmes, à deux points du premier non relégable, les Guerchais ont toutes les raisons d’y croire. Erwan Danilo peut aussi compter sur un effectif au complet, qui a pris conscience de l’urgence : « Il y a peut-être une approche un peu plus différente en termes de volonté. Je retrouve aussi l’entièreté de mon effectif et ça me permet de faire des choix. Je pense aussi que les garçons ont pris conscience qu’il n’y avait plus trop de temps et qu’il fallait se bagarrer davantage. »
Il reste maintenant six matches au Racing pour aller arracher un maintien où il faudra effectivement batailler ferme jusqu’à la dernière journée. Le programme sera copieux, mais jouable face à des concurrents directs. « Après Liffré, on va aller à Vignoc, à Quessoy, à Bains-sur-Oust, énumère le coach guerchais. On est invaincu depuis le début de l’année à l’extérieur. Sur ces matches-là, il ne faudra pas que l’enjeu domine le jeu. Ce seront des rencontres très difficiles. Je pense qu’avec vingt-huit points, on pourra s’en sortir. » Soit encore sept à aller chercher. Loin d’être impossible sur le papier.
Fred Annin / Ouest-France
